15/06/2008
Le traitre de Lisbonne, une autre usine à gaz contre les peuples !
Extrait de «
A cela je réponds qu’à l’heure ou l’immondialisation montre toute l’ampleur des désastres socio-économiques qu’elle commet au nom de la recherche du profit maximum (Subprime, carry trade, spéculation [pétrole...une des ders..]bulles internet, matière premières, immobilières, famines, guerres, SMP ) …nous avons plus que jamais besoin d’Europe. Mais d’une Europe sociale qui s’organise autour du juste échange et de la coopération, et non pas autour du tout marché et de la concurrence entre les peuples.
L’Europe ne doit pas être le cheval de Troie d’une mondialisation réduite à la circulation des capitaux et des marchandises(2), mais doit au contraire protéger ses peuples de la mondialisation.
L’Europe est d’abord une grande culture. Elle doit agir dans le monde pour que les valeurs de la civilisation ne cèdent pas sous la pression des seuls intérêts commerciaux et financiers. Elle doit défendre les droits de l’homme, la démocratie, la protection des plus faibles, la solidarité, la protection de la nature, sans doute pourquoi il faut cesser d’ouvrir nos frontières avec des pays si peu comparables aux nôtres et ceci tant qu’ils ne respectent ni les droits du travail, ni les droits environnementaux, ni aucune des contraintes que nous imposons à nos propres entreprises en vertu du progrès social car cela est déloyal et nous entraine tous vers des sociétés duales et policées .. au mieux !
Et aujourd’hui , l’ Europe n’est pas considérée par son peuple comme une patrie car en fait , elle est fondamentalement étrangère aux intérêts des classes populaires , ceux là même qui ont porté leur refus par le biais d’un référendum exprimant le résultat des discussions sur les lieux de travail, exprimant en fait les opinions des familles qui ne se sentent pas ou plus représentées par tel ou tel parti …fut –il de ‘ gauche’ …!!! Le NON provient de l’aliénation, des difficultés quotidiennes, c’est un refus qui traduit l’état de colère impuissante d’un prolétariat que l’on a désorganisé et privé de moyens d’action collectif,( médias aux ordre , syndicat et partis de gauche serviles à la pensée libérale ) …
C’est ce que nous ont dit les Irlandais et ceux qui ont voté non au référendum sur le projet de Constitution. C’est un fait politique.
Et à ceux qui nous explique que l’orientation des politiques de l’UE pourraient être corrigée avec le temps en sanctionnant par nos choix lors des élections suivantes les représentants qui nous auraient trahis malgré leur mandat , il est bon de rappeler que toutes les directives votées sont très difficiles voir impossible à remettre en cause ! ( un peu comme pour l’AGCS and Co …( 2 ) ) et là , c’est une personne seule ( et non 4 millions …) pour 480 millions de personnes qui négocie en secret des accords décisifs qui lèsent tout les peuples de façon irréversible. Un scandale ? Non ?
… Mais peut être que et sans préjuger de ce traité, je me verrai bien signer une pétition engageant les gouvernements de l’union à légiférer sur des lois contraignantes concernant la protection sociale des individus comme par exemple, l’élaboration d’un texte reprenant l’ensemble de mesure tel que :
- l’adoption d’un salaire minimum équivalent à celui du pays le plus performant en la matière …
-l’adoption d’une taxe européenne sur les groupes et entreprises financiers et entreprises implantées en tout ou partie sur le territoire européen afin de financer un fond de sécurité sociale européen
- une taxe du style Tobin sur la circulation des capitaux
- une loi rendant criminelle les paradis fiscaux
- la levée pure et simple du secret bancaire …
-Tandis qu’il faudrait absolument légiférer afin de rendre à la banque européenne (BCE) le pouvoir de la création monétaire en la reprenant aux banques privées qui ruinent les nations en creusant les déficits par leurs taux usuraires.
- Et j’en oublie sans doute mais on peut rêver … Sinon le traitre de Lisbonne ne sera qu’une usine à gaz de plus dont le peuple ne sera jamais propriétaire…Non ?
A peluch’
(1) exemple de la ‘ complexité’ des textes et ses conséquences :
Depuis 1974, la dette publique ne cesse d’augmenter et le chômage aussi.
MAIS depuis 1992, avec l’article 104 du traité de Maastricht, cette interdiction pour les États de créer la monnaie a été hissée au plus haut niveau du droit international et constitutionnel.
Irréversible, quoi, et hors de portée des citoyens. On ne l’a dit pas clairement : on a dit qu’il y avait désormais interdiction d’emprunter à
Si l’article 104,avait été écrit sous la forme « Les États ne peuvent plus créer la monnaie, dorénavant ils doivent l’emprunter auprès des acteurs privés en leur payant un intérêt ruineux qui rend tous les investissements publics hors de prix mais qui fait aussi le grand bonheur des riches rentiers, propriétaires de fonds à prêter à qui voudra les emprunter », déjà à cette époque les gens auraient pu comprendre !!!
(2) Une situation de non-retour qui fait penser à l’AGCS (l’Accord Général sur le Commerce des Services) d’où on ne peut pas sortir non plus : cet accord (négocié et signé sans nous en parler, dans le plus grand secret) et du même genre antidémocratique que l’Union européenne : ce sont les mêmes qui l’ont conçu, ce sont les mêmes intérêts qui sont servis : les multinationales et les banques. Et à quoi sert l’AGCS ? À faire disparaître toutes les contraintes sur le commerce des services. Aujourd’hui, un État souverain peut encore interdire quantité d’abus pour se protéger contre les investisseurs prédateurs : quand une grande entreprise veut venir s’installer quelque part, le pays a ses propres règles pour défendre son droit social, son droit environnemental, son droit fiscal, ses ressources naturelles, etc.
Cela va disparaître : Les États, dans les négociations secrètes de l’AGCS, sont en train de s’interdire d’interdire (aux entreprises), les uns les autres : je ne t’interdis plus cela, mais toi, tu arrêtes de m’interdire ça… Les citoyens vont se retrouver nus, sans défense et personne n’en parle ! Tous les services publics sont menacés par ces mécanismes. Et cela est irréversible : les amendes que les États acceptent de devoir payer en cas de retrait ne sont pas payables, tellement elles sont prohibitives. Les accords de l’AGCS sont donc négociés en secret par une personne seule : le commissaire européen au commerce extérieur… Alors, qu’en est-il donc en Europe ?
17:45 Écrit par Alain dans avis - opinions | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : agsc, referendum, traite de lisbonne, europe, irlande | Facebook |
30/11/2007
Laissant mille de côté …Que des cars à casse ?
Conclusion…, en extrapolant un peu ( disons que la moitié de ses habitants ne sont pas en âge de se présenter au référendum ) , cela nous fait … , un habitant sur 200 qui ne serait pas d’accord avec le projet de la nouvelle constitution !!
Comme quoi… Tout est relatif...
Donc , laissons plutôt ce peuple s’ organiser sans ingérences ( 2 ) extérieures vers leur propre système , sans essayer de leur imposer le nôtre qui n’est certainement plus à présenter comme modèle ( subprime , guerre illégales , SMP , ingérences perpétuelles , gouvernements pantins mis en place , presse automuselée , ( voir complice ) , démantèlement des services publics , appauvrissement des populations j’en passe …)'...Si les forces politiques associées au vice-président américain Dick Cheney voulaient déclencher une agitation politique et sociale en Amérique du Sud, l’assassinat de Chavez serait une des manières de le faire. Chavez a prévenu plus d’une fois ces derniers mois qu’il était la cible d’une tentative d’assassinat qui serait utilisée pour plonger le Venezuela dans une guerre civile...'
09:39 Écrit par Alain dans Actualité | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : venezuela, caracas, constitution, chavez, referendum, cnn, assassinat | Facebook |